Un peu d’histoire…
Le nom de Saulon apparait dans les textes des chartes de Bourgogne dès 775. Il est alors fait mention de Salaona ou Campus Salomonis, ce qui fait supposer que Saulon tire son nom du seigneur qui en possédait les terres à l’origine. Au XIème siècle, Saulon est appelé successivement Salon, Salaon, Saloon. Début XIIème siècle, en 1128, la forme change et devient Salons Capella, très proche du nom actuel. Mais c’est surtout à la fin du XIIème siècle et au début du XIIIème que la dénomination du village devient définitive : Salus-Capella (1189), Salum-la-Chapelle (1202), Salun-la-Chapelle ou encore Saluum-la-Chapelle (1223). La forme définitive se rapproche ensuite : Saulon-la-Chapelle (1372), Sallon-la-Chappelle (1610) ou Saullon-la-Chappelle en 1645. De nouvelles appellations apparaissent sous la période révolutionnaire : Saulon-sur-Sans-Fond, Saulon-sous-Sans-Fond (1794) ou Saulon-Sans-Fond en 1806. Mais les habitants et le conseil municipal gardent le nom définitif de Saulon-la-Chapelle, après les troubles révolutionnaires. Les terres communales ont longtemps appartenu à des seigneurs laïcs jusqu’au XVIème siècle, avant d’être cédées aux religieux dont les moines de Cîteaux puis aux chanoines d’Autun, derniers propriétaires avant la révolution de 1789.
Mais pourquoi cette appellation de Chapelle ? En 1276, le seigneur Johannes de Salone Capella rédige une charte de fondation d’un poste de chapelain en sa chapelle Ste Catherine. Cette chapelle était située dans sa maison forte dans l’actuelle rue de la Citadelle. A la fin du XIIIème siècle, le seigneur remit sa chapelle aux religieux de St Bénigne qui la cédèrent à leur tour aux habitants de la commune. Les fondations de la chapelle constituent le chœur de l’actuelle église. Plus tard, cette chapelle fut agrandie avec l’adjonction d’un clocher et d’une nef, la chapelle devenant donc le chœur. Mais au XVIIIème siècle, l’église tombe en ruine. En 1862, une nouvelle église (celle existant aujourd’hui) est reconstruite, avec autour le cimetière qui fut ensuite déplacé dans son lieu actuel entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème.
Et le hameau de Layer ? Layer était autrefois un village distinct de Saulon, dénommé Layer-le-Franc (1663). Situé à 1 km du centre du village, il fut rattaché administrativement à Saulon le 15 Août 1801 et devient un hameau. Layer possédait une chapelle privée dédiée à Ste Catherine, une maison forte de forme circulaire du XIIème siècle (où vécut Marguerite de Bourgogne), avec une tour carrée du début du XIVème siècle et un très beau pigeonnier du XVIIème siècle ; au XVIIIème siècle, la maison forte se transforma définitivement en exploitation agricole qu’elle est toujours.
Le blason de Saulon représente les armes de Jean de Salon, seigneur au XIIIème siècle;
Il est “de vair, au franc canton de gueules, chargé d’un lion issant et contourné d’or”
Ces armoiries proviennent de son père (pour l’écu vairé) et de sa mère avec le franc canton chargé du lion issant.<chasse|>
Le Saint Patron de la commune est Sébastien, martyr (200-288).
Saulon aujourd’hui
Située à égale distance de Dijon, de Genlis ou Nuits St Georges, Saulon compte actuellement environ 1.100 habitants ; la superficie est de 10 ha dont près de 20% de forêts. De nombreux services sont proposés à la population : les écoles (en regroupement pédagogique avec Barges), avec la maternelle à Layer, le primaire sur Saulon Centre, des services publics (bureau de poste, centre de premières interventions (CPI) avec des volontaires intervenant sur plusieurs communes, pharmacie).
Depuis 2011, les activités de santé (kinésithérapeute, ostéopathe, infirmière, médecin généraliste, dentiste et psychologue) sont regroupées au sein d’un Point médical.
Différents moyens de transport desservent très bien la commune : le train avec la gare située à Layer et le réseau de bus Transco.
De tout temps, la vie économique a été importante (usine de chaises, dépôt SNCF avec ses cités…) ;
elle l’est encore aujourd’hui avec des industries de renommée nationale voir internationale (négoce de céréales Bresson, atelier SNCF avec la réalisation des rails TGV, ERDE et sa fabrique de remorques) ; les tissus artisanal et commerçant sont importants avec plus d’une quinzaine d’entreprises variées (menuiserie, terrassement, maçonnerie, plâtrerie peinture, couverture, restauration, boucherie traiteur, boulangerie, tabac presse, coiffure, onglerie, aménagement de véhicules de compétition…).
La vie associative n’est pas en reste, offrant de nombreuses possibilités d’activités : le Foyer rural bien sûr et ses 11 sections, le BMX et son club reconnu nationalement, le football avec le FCSC, mais aussi le club des aînés, la chasse, la pêche, le cyclisme avec l’ECS organisatrice de la traditionnelle course du lundi de Pâques.
Bref, Saulon-la-Chapelle, un village où il fait bon vivre et qui souhaite rester le village phare de la plaine du Sud Dijonnais !
Galerie photos
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Je suis Charlie
Vœux de la municipalité
Fête des Sapins
Repas de la commune
Carnaval des enfants
Ouverture de la pêche au plan d’eau Jean Cètre
Cérémonie de citoyenneté et de remise des cartes d’électeurs
Chasse aux oeufs
Soirée jeunes, soirée chic !
Course cycliste
Vide grenier
Cérémonie du 8 mai
Challenge France BMX
Grand nettoyage de la commune
14 Juillet
Forum des associations
1er Rock’n’Saul
Inondations
Gratiferia du
Cérémonie du 11 novembre
Concours des Maisons Fleuries 2015
Téléthon
Cérémonie d’accueil des nouveaux nés
Cyclo Cross
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Inauguration des travaux de la gare
L’inauguration s’est tenue ce week-end, en présence d’Hubert Poullot, conseiller départemental, et Pascal Grappin, conseiller régional. Le maire de Saulon-la-Chapelle, Pascal Bortot, a mis l’accent sur une dimension plus large encore que la simple question de l’aménagement de la voirie : « Ce moment est riche de sens pour notre collectivité », a-t-il ainsi déclaré. « Il ne s’agit pas d’un simple ruban de bitume et d’un chemin d’accès, mais l’élément d’une démarche plus globale au service de notre territoire et au bénéfice de tous. Aujourd’hui, il est devenu indispensable de remettre en question nos modes de déplacement, car la situation écologique nous impose de modifier nos comportements. Utiliser le train, surtout quand nous sommes à dix minutes du centre-ville de Dijon, c’est diminuer la pollution, le bruit, le trop-plein de voitures dans nos villes. Nous contribuons, à notre niveau, à agir en faveur de la transition énergétique et du développement durable. »
Gilles Gadeski, 1er adjoint en charge des travaux et de l’urbanisme (et qui a suivi de près ceux de la gare avec Christophe Allexant, élu municipal), évoque quant à lui le fait que l’attractivité d’une gare passe nécessairement par le renforcement de son accès et par son confort d’utilisation. Pour cela, il fallait envisager l’amélioration des équipements d’intermodalité (parking, accès de bus, cheminement piétons, aménagement vélo …).
« Le parking était insuffisant, seulement 25 voitures pouvaient y stationner, souvent dans le désordre. Les usagers arrivant en milieu de matinée ne savaient plus où se garer. Pour y remédier, le projet à porté la capacité à 40 places de stationnement matérialisées, agrémentées par la plantation d’arbres. Par ailleurs, l’accès piéton n’était pas adapté, trop pentu et sans éclairage, un escalier « en pas-d’âne » (marches longues de faible hauteur), avec implantation de bornes lumineuses a été mis en place. Un abri pour les deux roues est lui aussi installé, tout comme l’enfouissement des fils téléphoniques. »
Les élus ont également évoqués l’idée d’une piste cyclable reliant le centre bourg à la gare, ce qui favoriserait encore plus les modes de déplacements doux et ce, en toute securité.
À noter : aujourd’hui, 9 TER permettent d’aller à Dijon, à partir de 6 h 45 le matin, jusqu’à 20 heures le soir, et 7 dans le sens du retour.